Deux grands yeux bleus, un chevelure d'ange, un corps d'homme; une femme seule, triste, angoissé, une chevelure en bataille, un rouge à lèvre ardent et des lèvres lascives. Il n'y avait qu'une seule solution à ce dénouement, un baiser et les restes qui va avec. Il a couché avec la femme de son meilleur ami. Sans gène, sans honte. Parce que finalement, il l'aime. Il l'aime bien plus qu'il n'a aimé les autres filles. D'ailleurs, il n'a jamais pu comprendre et anticipé ce genre de sentiment, un beau jour ça lui ai tombé dessus et il s'est dit : - J'aime Garence. Ce bel-âtre, n'a pas su ce gérer, il a couché avec et puis, Jonathan est apparu, scrutant de loin la scène qu'il apercevait. Et puis, ce fut le déchirement du couple, Jonathan parti à Paisley, tandis que Garence resta à Londres en compagnie de cet homme. Il ne lui a jamais dit ces sentiments qu'il éprouve en permanence. Elle ne le sait pas et elle a toujours cru à une histoire de baise. Alors, elle est partit, le laissant seul dans la grande ville, rejoindre son mari, essayant de trouver une solution à cette histoire. Mais apparemment, il a décidé de la suivre, parce que l'histoire fait qu'il n'a qu'une envie : ce caser et construire une famille.

Je venais de comprendre pourquoi Jonathan venait de se dérober aussi vite. Quand je me retourna, j'avais devant moi, au loin, Hugo, m'adressant un petit sourire nerveux. Il aurait été plus près, je crois que Jonathan n'aurait pas attendu longtemps pour lui envoyer son poing dans la gueule. Coup de chance je dirais. Alors que moi je soupirais, il s'avança vers moi. Tentais-je de m'échapper, oui, j'essayais mais il était hors de question que je fasse comme mon prétendant époux. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu devrais pas être à Londres pour te taper toutes tes putes ? » Il soupira longuement : « Non, je suis là. Et je ne pars pas, tant que tu ne pars pas. » J'haussais l'un de mes sourcils, et je mis mes mains sur ma taille. « Qu'est-ce que cela veut dire ? » «  Garence, tu le sais très bien. » Je ne pouvais l'entendre, impossible de me l'imaginer. « Rentre chez toi, tu sais très bien que c'est impossible. » « C'est toi qui le dis. Je compte faire ça autrement. » Alors, perché sur mes talons, je m'en alla plutôt rapidement, mais j'étais comme pourchassé, comme je l'avais fait précédemment avec Jonathan. « Écoute, Hugo, c'est gentil hein, mais si je compte réellement pour toi, vas t-en et laisse moi. Déjà qu'il ne me pardonnera pas, si toi tu es là, c'est encore pire. Pars, s'il te plaît. » Et il s'arrêta, me prenant par l'avant-bras, il m'envoya valsé près de lui, et nous échangions un pur baiser. Mais je me décolla de lui rapidement. Ce n'était pas possible. Et je m'en alla poser ma candidature en tant qu'interne en chirurgie obstétrique.