George et Appollinaria se connaissent depuis de longues dates, depuis le collège même. Cependant, ils ne se voyaient que très rarement puisque les parents du jeune homme n’aimait pas qu’il fréquente Appollinaria, qui était -faut l’avouer- un peu trop prétentieuse et malpolie (elle l’est d’ailleurs encore). Du coup, ils ne se voyaient qu’en cachette, et c’est sans doute ça qui a fortifié leur relation. Ils n’étaient qu’à l’époque de bons copains, avec qui on peut plaisanter, ou sortir en ville après les cours. Mais plus le temps passa, et plus leur relation prit de l’ampleur, ils ne se quittaient plus, ils étaient inséparables, ils se disaient tout, ils étaient sans gêne, ils étaient meilleurs amis. Rien de plus, rien de moins. Enfin rien de plus c’est ce que tout le monde croyait. Mais faut pas se leurrer, deux lycéens qui après les cours se disent « on va bosser ensemble chez moi ? » Ce n’est pas pour faire des maths si vous voyez ce que je veux dire… Dans le temps on disait faire des choses pas très catholique, ça vous éclaire ? XD Enfin bon vous l’aurez compris, ces deux là sont toujours autant proches, et pourtant ils ne sont pas en couple. Non ils s’autorisent à aller voir ailleurs et coucher avec un peu n’importe qui quand ils veulent. Cependant, Appollinaria le sait très bien, George commence à être sérieusement jaloux de voir d’autres mâles tourner autour de sa belle, et en plus, Appollinaria en abuse. Mais qu’il se rassure, après son grand frère, l’homme auquel elle tient le plus, et avec qui elle veut finir sa vie c’est bien George. Mais ça elle n’est pas prête de lui avouer, elle est bien trop prétentieuse pour ça. Ça tombe bien parce que George aussi n’est pas prêt de mettre son égo de côté. Faut bien encore s’amuser non ? Du coup leur relation est basée sur une grande confiance et sur la séduction sans arrêt... il arrive même (assez régulièrement disons) qu'ils aient bu un peu trop la veille et se retrouve dans un même lit -non y'a pas encore de surprise- avec une bague sur leur annulaire gauche -ben oui, combien de fois ils se sont mariés sans le savoir ? Enfin sans en être réellement conscient, plutôt sous l'emprise de la vodka, combien de fois ? Oh oui, trois fois. Trois mariages et trois divorces. Ça pourrait faire le titre d'un film, avec un joli slogan « Le destin c'est comme la nature... ça nous rattrape plus vite que ce que l'on souhaite.. » Enfin bon, c'est une grande histoire. Tu me fais bander Appollinaria. Il était tard... très tard et les deux jeunes tourtereaux se retrouvaient presque seuls dans les ruelles de Londres, avec une bouteille de vodka dans les mains. Ce soir, comme beaucoup d'autres soir, ils avaient remis ça. Ils avaient encore une fois fini bourré, et à présent ce n'était que leur inconscience qui s'exerçait, et c'était plutôt comique à voir. Oui très. CHUT ! Je ne vois pas ce qu'il y a d'écrit sur la bouteille... La réflexion de George n'avait pas affecté la jeune femme, qui était en train de déchiffrer une phrase écrite sur la bouteille, mais à mon avis, on pouvait y être encore demain avant qu'elle y arrive. Son état et sa faiblesse l'empêcherait et la ferait abandonner. Il y a écrit : je t'aime. George lui fit un large sourire, ils étaient tout autant atteint que la jeune femme, et comme si ça n'était pas assez, il sortit une barre de shit de sa poche. Arrêtes, c'est pas ça. George prit la bouteille des mains de la jeune femme, et bu quelques gorgées, il balança la bouteille sur le trottoir, et elle s'explosa et des casseaux de verres étaient étalés partout devant et derrière quelques voitures. Appollinaria explosa de rire, et son rire communicatif, fit sourire de plus belle le jeune homme, qui l'embrassa avec fougue, tout en marchant. Viens chez moi ma belle. Il n'avait pas vraiment besoin de le demander, sachant que George habitait à deux mètres d'où ils étaient et Karla à deux kilomètres, vu leur état, le choix allait être très vite fait. Ils continuaient à avancer dans regarder leur chemin, leurs deux bouches collées l'une à l'autre, quand ils se prirent une voiture, et Appollinaria posa son dos sur le capot de celle-ci. Imbécile ! George continuait, non rassurez-vous vu le temps qu'il faisait, il n'allait pas la déshabiller sur la bagnole, même s'il en avait grande envie. Épouses-moi chérie. Appollinaria arque un sourcil, et fit un sourire en coin, elle posa ses mains derrière sa nuque, et renchérit aussitôt Oui. George la regarda dans les yeux, il était persuadé qu'elle lui avait dit oui pour qu'il l'épouse. Oui quoi ? Oui emmènes-moi chez toi. Ainsi la soirée ne faisait que commencer.