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 emerson-pryce ♦ hell isnt so bad

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emerson-pryce ♦ hell isnt so bad Empty
MessageSujet: emerson-pryce ♦ hell isnt so bad   emerson-pryce ♦ hell isnt so bad EmptySam 22 Mai - 7:36

emerson-pryce ♦ hell isnt so bad 27yzksg
© Psychozee


COOPER EMERSON-PRYCE

emerson-pryce ♦ hell isnt so bad Beach-raptureicons-10
© lj

    AGE 24 ans 
    DATE & LIEU DE NAISSANCE Le 1er Juillet 1987 à Paisley  
    ORIGINES franco-anglaise
    ÉTUDES/EMPLOI études en psychologie.
    GROUPE spiral static 


Spoiler:


Dernière édition par Cooper Emerson-Pryce le Sam 22 Mai - 7:57, édité 1 fois
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emerson-pryce ♦ hell isnt so bad Empty
MessageSujet: Re: emerson-pryce ♦ hell isnt so bad   emerson-pryce ♦ hell isnt so bad EmptySam 22 Mai - 7:39

emerson-pryce ♦ hell isnt so bad 11aco5f
I. PERFECTION
    J'ai les lèvres pincées, gardant les yeux rivés sur mon manuel de chimie. J'ignore pourquoi je me suis décidée à la dernière seconde de prendre cette option à la con, je DÉTESTE devoir travailler, à l'école. C'est d'un ennui mortel. Si ce n'était pas de l'affection que j'ai pour mon père, je serais stripteaseuse, n'importe quoi, pour ne pas avoir à tenter de comprendre des formules complexes qui ne me serviront jamais à rien. Jamais. « Tu es belle quand tu réfléchis » que je l'entends dire. Redressant la tête, cessant de mouvoir mes jambes, je croise le regard de Brennan. Je lui tire la langue « Tu pourrais me dire d'arrêter d'étudier pour qu'on s'envoie en l'air à la place ». Je sais que ça l'amuse, je le vois à ses traits, que je connais par coeur. On a grandit ensemble, c'est lui qui a pris ma main la première fois, le premier que j'ai embrassé, mon premier petit-ami, celui qui se bagarrait à la petite école quand un garçon disait une connerie sur moi. Le premier garçon de qui je suis tombée amoureuse. Le seul dont je suis absolument certaine d'aimer toute ma vie. On n'oublie pas son premier amour, jamais « Je n'aurais jamais cru qu'on pouvait dévier sur le sexe après la lecture d'une page de chimie ». Je secoue la tête, passant la main dans mes cheveux pour les envoyer vers l'arrière. Je ne sais pas comment il a fait pour deviner que je lisais la même ligne trois fois avant de me rendre compte que ça n'avançait décidément pas très rapidement à ce train-là. Je soupire, ennuyée « Je crois que tu ne comprends pas très rapidement : dérange-moi, tu veux ? ». Je sais ce qu'il cache sous son t-shirt, je connais chaque parcelle de sa peau par-coeur. Mes mains reconnaissent les endroits qui le font vibrer, mes lèvres savent exactement quelle portion de son corps il faut embrasser pour lui faire perdre la raison et à quel lenteur il devient impatient quand je retire mes vêtements en ondulant le bassin, dansant lascivement sur une musique dont nous sommes les seuls et uniques témoins « Je vais me faire taper par monsieur Emerson-Pryce si t'a pas un A à ton interro ». Je me redresse, refermant lentement le livre, le posant tout près. Je braque mon regard sur lui, les bras croisés sur son torse, soulignant ses biceps. Ses traits sont sérieux, mais à sa manière de me regarder, je devine aisément qu'il n'en a absolument rien à foutre de la chimie, de mon interro, de mon père. Je porte un de ses chandails, je n'ai qu'un minuscule boxer ajusté et les jambes dénudées. Je me lève pour marcher jusqu'à lui, posant mes mains sur ses hanches, remontant lentement son chandail, dénouant le noeud de ses bras en m'appuyant fermement contre lui « J'aurais du prendre anatomie ». Ses yeux bleus comme le ciel brillent d'amusement. Je crois être la seule au monde capable de le faire défaillir comme ça. Je ne suis pas jalouse, je suis pire que ça. Possessive à la rigueur, mais en toute amoureuse, c'est normal, non ? Je l'entends répondre, la voix légèrement plus rocailleuse, surement dû au fait que mes mains, sous l'étoffe de son haut, suit chaque ligne de son corps, frôlant ses côtes du bout des doigts « Pourquoi ? ». Je lui adresse un sourire malicieux, me mettant sur la pointe des pieds pour poser mon front contre le sien « Si y'aurait interro sur la tienne, j'obtiendrais une note parfaite ». Il rit, alors que je l'attire vers son propre lit, que je connais aussi bien que le mien. Au moment où il prend possession de mes lèvres, je me surprends à espérer que ce moment dure toujours. C'est bien beau de rêver.
[center]II. DECEPTION
    Je suis affreusement atteinte. J'ai les cheveux plein d'herbe, je suis étendue dans le parc d'enfants, où je me suis rendue si souvent que j'ai perdu le compte. D'abord pour me balancer, puis plus vieille, pour venir y fumer des cigarettes en cachette. La bouteille à moitié vide jonche le sol, je la tiens d'une main molle, les yeux rivés sur les cieux, le visage barbouillé de larmes et de terre. Le vent se lève, et je ne porte qu'un tout petit short de rien du tout. J'y suis insensible, parce que tout ce qui m'occupe l'esprit, c'est Kaeden qui me dis que tout est finis. Je vendrais mon cul pour une vengeance, une douce vengeance, pour me laisser ainsi, me faire mal a ce point. Pour l'instant, mon égo et moi tentons vainement - et sans doute inconsciemment - d'oublier tout, grâce à la bienveillante alcool qui coule dans mes veines. Je porte le goulot à ma bouche, me redressant légèrement, alors que tout tourne autour de moi. Rien à foutre. Je m'en fous, rien ne m'atteint, rien ne me touche. Mon coeur bondit, manquant me faire vomir sur moi. Une main se substitue à la mienne alors que je tente vainement de me défendre « Je... hey, c'est.. mais c'est à moi, bordel! ». Je tourne la tête pour voir Nolan, C'est pas mon jour, putain, c'est foutrement pas mon jour « T'es un cas toi, Pryce ». C'est ça, viens me narguer, connard, je viens surtout pas de passer la pire journée de ma vie. Tant bien que mal, en me faisant violence et fermant les yeux pour éviter le tourbillon autour de moi, je lève les bras pour reprendre possession de la vodka, tout en chignant « Fous moi la paix, ou picole avec moi, tu choisis ». J'ouvre les yeux péniblement pour le voir prendre une goulée de vodka, une cigarette entre les doigts « Aller me branler ou m'souler la gueule avec une fille canon? Dur, dur choix ». En temps normal, ça m'aurait fait marrer et je l'aurais envoyé bouler, mais ça fait plaisir à mon estime de savoir que j'étais toujours désirable. « Ta cigarette, donne-la moi ». Je l'entends soupirer, je m'en fous, il me la tend. J'en tire une taffe énorme, me remplissant les poumons de nicotine et de cancer « La vodka ». Il se marre, mais me la donne. Il se doute surement de ce que ça va donner, vu l'état d'ivresse avancée dans lequel j'me trouve. J'en bois une bonne rasade, puis la pose tout près, à portée de main, au cas où l'envie me prendrait d'en consommer de nouveau. Puis un haut le coeur, intense, me prend. Je me redresse subitement, court jusqu'à perdre pied et je gerbe mes trippes. Je gerbe sur ma situation merdique, Ça fait un bien fou. Je sens le regard de Nolan rivé sur moi, mais je peux même pas m'en soucier. Lorsque je me sens moins nauséeuse, je me relève docilement, reviens vers lui et la bouteille, en avale le minimum requis pour tenter d'évacuer le goût dans ma bouche, et lui indique clairement « Tu sais que j'te déteste, Woodley. ». Je m'attends à ce qu'il me ri au nez, je viens carrément de me vider les entrailles à quelques mètres à peine, et pourtant « Pas de problème, je t'aime pas non plus. ». Je sais que je devrais rentrer chez moi, donc je me lève et prend la direction de ma maison -a dix-neuf ans, on habite encore chez ses parents, et mon estomac menace de se vider du reste du contenu de ce qu'il possédait y'a vingt minutes à peine. Je ne sais trop comment, de quelle façon, mais je réussi a revenir chez moi, et a m'avachir sur mon lit pour me laisser m'assoupir, de l'alcool plein les veines, jusqu'au lendemain....
.III. BETRAYAL

    J'y suis venu pour revoir Preston, le mec qui avait demandé ma main quand on était à Cabo San Lucas, au Mexique, parce qu'il me jurait être éperdument amoureux de moi. Elle est bien bonne, celle-là. On est resté six mois marié par la suite, parce que ma meilleure amie, certaine que ce dernier était un coureur de jupons fini - je la soupçonne d'ailleurs d'être jalouse, à la base, qu'il soit tombé amoureux de moi plutôt qu'elle - a décidé de le séduire, afin de voir si il était vraiment fidèle. Je me suis fait avoir sur toute la ligne, parce qu'il a lamentablement échoué...

     « Pas moyen que tu puisses me dire que tu m'aimes, t'es un gros con ». Un soir, après son boulot, il avait débarqué, la bouche en coeur. Trois jours après les faits, j'étais en congrès à San Francisco, où je trépidais d'impatience, coeur brisé en première classe, de lui tomber dessus « Coop', tu rigoles? Qu'est-ce qui se passe? ». Il s'approche, que je prends le verre de vin que je tenais entre mes doigts, nerveusement, et lui balance par la tête. Ça tache mon plancher, mais je m'en fous. Il a osé, putain, et moi qui l'ait entraîné partout parce que j'étais incommensurablement fière d'avoir un amoureux, non pas un amoureux, un M-A-R-I aussi bien, qui réussit, beau gosse, qui m'allumait grave et qui me faisait oublier de ressasser le passé « Tu veux m'tuer ou quoi? ». J'ai envie de crier, j'ai envie de pleurer et de tout casser « À bien y penser, ouais, pourquoi pas, j'vais avoir ton argent, vu qu'on est encore marié pour l'instant ». Il devient livide. Il l'avait pas prévu, ce coup-là. Tiens, dans les dents, connard « Je... merde, t'es sérieuse? ». Je mords ma lèvre inférieure qui tremble de colère, pose mes mains sur mes hanches, puis avant de répondre, comme pour me donner du courage - je ne tiens absolument pas l'alcool - je prends une lampée de vin rouge, qui colore mes lèvres couleur groseille « T'es chiant, ouais, c'est fini. T'a merdé grave, et je supporte pas ». Je réprime les torrents de larmes qui me montent aux yeux. Ce mec-là m'avait eu au moment même où il a posé les yeux sur moi, ça n'a pas été plus long que ça. Une soirée-bénéfice pour Haïti, si je me souviens bien. Sa boîte avait donné un maximum de dons, la mienne aussi, on représentait donc les donateurs. Je n'ai jamais eu l'occasion d'entendre les discours ou le total amassé, parce que j'avais les fesses posées sur le comptoir de la salle de bain des filles à embrasser ce dernier, sauvagement, fiévreusement, à n'en plus finir, à ne plus en avoir de souffle « Ta meilleure amie me séduit et c'est moi qui prend les coups, tu trouves ça juste, toi ? ». Je n'y tiens plus, une larme déborde et je me mets à brailler, plus fort que je n'aurais voulu, ruinant mon maquillage « Si tu m'aimais, ça t'aurait pas traversé l'esprit de succomber ». « T'a pas idée à quel point je t'aime pourtant ». Je rigole, un rire sans joie. Je passe la main dans mes cheveux pour cacher ma main qui tremble « Drôle de façon de le montrer... ». Il fait un pas que j'esquive, ouvre la porte, détourne les yeux pour lui dire « Fous-le-camp! T'aura les papiers de mon avocat lundi ». Il soupire, puis s'arrête à ma hauteur. J'ai pas la force de le regarder, de croiser son regard, alors je me dépêche de fermer la porte, quitte à le happer au passage. Puis je m'effondre, en larmes, derrière celle-ci. À quoi je pensais aussi?


Dernière édition par Cooper Emerson-Pryce le Sam 22 Mai - 15:27, édité 1 fois
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Hepsi A. Wildworth
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MessageSujet: Re: emerson-pryce ♦ hell isnt so bad   emerson-pryce ♦ hell isnt so bad EmptySam 22 Mai - 12:30

KATIE emerson-pryce ♦ hell isnt so bad 401458 bienvenue & bonne chance pour ta fiche (:
pour la réservation, une autre personne va peut-être prendre Katie et comme elle a posté avant sa fiche, je ne peux pas te la réserver. Mais elle n'est pas sûr de la prendre donc si elle prend quelqu'un d'autre, elle te sera réservé I love you
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Keenan Phoebus-Leroy
Keenan Phoebus-Leroy


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emerson-pryce ♦ hell isnt so bad Empty
MessageSujet: Re: emerson-pryce ♦ hell isnt so bad   emerson-pryce ♦ hell isnt so bad EmptySam 22 Mai - 15:08

BIENVENUE MISS (a) et bon courage pour ta fiche !
comme la membre en question s'est décidée pour Olivia Wilde, je te réserve Katie pour quatre jours Very Happy
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emerson-pryce ♦ hell isnt so bad Empty
MessageSujet: Re: emerson-pryce ♦ hell isnt so bad   emerson-pryce ♦ hell isnt so bad EmptySam 22 Mai - 15:28

Merciiii les geeeennnnss <3
je crois bien avoir terminer Smile
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Keenan Phoebus-Leroy
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MessageSujet: Re: emerson-pryce ♦ hell isnt so bad   emerson-pryce ♦ hell isnt so bad EmptySam 22 Mai - 15:30

HAAN, comment j'aime ta façon d'écrire I love you I love you
tu es validée (a)
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MessageSujet: Re: emerson-pryce ♦ hell isnt so bad   emerson-pryce ♦ hell isnt so bad Empty

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