Garence et lui, c'est une grande histoire de mariage qui finit finalement à la poubelle parce que madame avait juste besoin d'assouvir quelques besoins physiques extérieur. Si vous me suivez toujours. Vous comprendrez bien sûr que cela reste la plus belle connerie de toute sa vie. Je pense aussi, qu'elle a choisit la mauvaise personne pour le faire et c'est donc le meilleur ami de son époux qui conclut l'affaire. En gros la totale. Et malheureusement, c'est pas en une semaine que cette querelle va se régler. Cela fais deux mois qu'il ne se sont pas parlés. Ils habitaient à Londres, il a déménagé pour être loin de sa femme ici à Paisley.

Je détournais la tête, et c'est la que je le vis. Un léger sourire sur le visage, une soudaine accélération vers lui. Et puis, je le vis avec quelqu'un main dans la main. Je clignais des yeux, abasourdie. Je pensais tout de même pas qu'il allait me tromper en retour, avec une jeunette de 5 ans sa benjamine, pourtant encore marié avec moi. « Bonjour chéri, et vous êtes la fille qui couche avec mon mari, c'est bien ça. Enchantée. » Elle secoua la tête sans rien comprendre à la situation. Apparemment, il lui avait omis de lui dire qu'il était marié, certes, cocue, mais marié encore. Je tournais ma tête vers lui, les yeux droits dans les yeux, et je pouvais la ressentir cette haine, mais l'amour qu'il éprouvait encore en retour. « Tu ne vas pas me fuir indéfiniment. » La jeunette s'en alla, énervée, sans doute. Tandis que lui s'en allait, essayant de me fuir encore, je le suivais. « C'est la seule chose à faire pour le moment. Alors, laisse moi tranquille. » Impossible de l'avoir en face, il n'était aucunement statique. « Je t'ai laissée deux mois. Deux mois où tu as quitté Londres pour venir t'installer avec une putain de jeunette qui doit faire les frais au lit et t'apporter un peu plus de vitalité. Reviens. » « Comme si c'était facile. » Je me mettais devant lui, le tenant par les bras, et lui dit : « Tôt ou tard, va bien falloir que tu me dises quelque chose. Jonathan. C'est vrai, j'ai fais la plus grosse connerie de ma vie. Mais s'il te plait, je ne te demande pas de me pardonner, mais de revenir à Londres, chez nous. » « C'est ici, chez moi. » Et il se déroba s'en allant comme si le faisait si bien. Malheureusement, je le savais, ça aller d'être courte durée, je l'attraperais dans l'ascenseur, au moment de monter, puisque j'allais emménager à Paisley et travailler à l'hôpital du coin.