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 Betrayal is hard.

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MessageSujet: Betrayal is hard.   Betrayal is hard. EmptySam 22 Mai - 18:08

Betrayal is hard. 473975Penn_Badgley__2_
© Lighted Fireflies


Prénoms Nom au choix Betrayal is hard. 569759

Betrayal is hard. Beach-raptureicons-10
© lj

    AGE 24 ans  
    ORIGINES écossaise. 
    ÉTUDES/EMPLOI au choix
    CARACTÈRE Têtu ; Jaloux ; Don Juan ; colérique : amusant ; drôle ; maladroit ; sarcastique.
    AVATAR Penn Badgley 

    Je suis revenus a Paisley pour revoir Preston, le mec qui avait demandé ma main quand on était à Cabo San Lucas, au Mexique, parce qu'il me jurait être éperdument amoureux de moi. Elle est bien bonne, celle-là. On est resté six mois marié par la suite, parce que ma meilleure amie, certaine que ce dernier était un coureur de jupons fini - je la soupçonne d'ailleurs d'être jalouse, à la base, qu'il soit tombé amoureux de moi plutôt qu'elle - a décidé de le séduire, afin de voir si il était vraiment fidèle. Je me suis fait avoir sur toute la ligne, parce qu'il a lamentablement échoué...

     « Pas moyen que tu puisses me dire que tu m'aimes, t'es un gros con ». Un soir, après son boulot, il avait débarqué, la bouche en coeur. Trois jours après les faits, j'étais en congrès à San Francisco, où je trépidais d'impatience, coeur brisé en première classe, de lui tomber dessus « Coop', tu rigoles? Qu'est-ce qui se passe? ». Il s'approche, que je prends le verre de vin que je tenais entre mes doigts, nerveusement, et lui balance par la tête. Ça tache mon plancher, mais je m'en fous. Il a osé, putain, et moi qui l'ait entraîné partout parce que j'étais incommensurablement fière d'avoir un amoureux, non pas un amoureux, un M-A-R-I aussi bien, qui réussit, beau gosse, qui m'allumait grave et qui me faisait oublier de ressasser le passé « Tu veux m'tuer ou quoi? ». J'ai envie de crier, j'ai envie de pleurer et de tout casser « À bien y penser, ouais, pourquoi pas, j'vais avoir ton argent, vu qu'on est encore marié pour l'instant ». Il devient livide. Il l'avait pas prévu, ce coup-là. Tiens, dans les dents, connard « Je... merde, t'es sérieuse? ». Je mords ma lèvre inférieure qui tremble de colère, pose mes mains sur mes hanches, puis avant de répondre, comme pour me donner du courage - je ne tiens absolument pas l'alcool - je prends une lampée de vin rouge, qui colore mes lèvres couleur groseille « T'es chiant, ouais, c'est fini. T'a merdé grave, et je supporte pas ». Je réprime les torrents de larmes qui me montent aux yeux. Ce mec-là m'avait eu au moment même où il a posé les yeux sur moi, ça n'a pas été plus long que ça. Une soirée-bénéfice pour Haïti, si je me souviens bien. Sa boîte avait donné un maximum de dons, la mienne aussi, on représentait donc les donateurs. Je n'ai jamais eu l'occasion d'entendre les discours ou le total amassé, parce que j'avais les fesses posées sur le comptoir de la salle de bain des filles à embrasser ce dernier, sauvagement, fiévreusement, à n'en plus finir, à ne plus en avoir de souffle « Ta meilleure amie me séduit et c'est moi qui prend les coups, tu trouves ça juste, toi ? ». Je n'y tiens plus, une larme déborde et je me mets à brailler, plus fort que je n'aurais voulu, ruinant mon maquillage « Si tu m'aimais, ça t'aurait pas traversé l'esprit de succomber ». « T'a pas idée à quel point je t'aime pourtant ». Je rigole, un rire sans joie. Je passe la main dans mes cheveux pour cacher ma main qui tremble « Drôle de façon de le montrer... ». Il fait un pas que j'esquive, ouvre la porte, détourne les yeux pour lui dire « Fous-le-camp! T'aura les papiers de mon avocat lundi ». Il soupire, puis s'arrête à ma hauteur. J'ai pas la force de le regarder, de croiser son regard, alors je me dépêche de fermer la porte, quitte à le happer au passage. Puis je m'effondre, en larmes, derrière celle-ci. À quoi je pensais aussi?

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